La réglementation environnementale en construction utilise des termes techniques essentiels pour appliquer efficacement les normes comme la RE2020. Voici les points clés à retenir :
En tant que rédactrice technique spécialisée dans le domaine du bâtiment, nous savons combien il est crucial de maîtriser les définitions clés liées à la réglementation environnementale en construction. Ces termes techniques sont essentiels pour comprendre et appliquer efficacement les normes en vigueur, notamment la RE2020. Plongeons ensemble dans cet univers complexe mais passionnant de la construction durable.
La réglementation environnementale utilise différentes notions de surfaces, chacune ayant son importance dans les calculs et les exigences à respecter. Voici les principales définitions à retenir :
Surface de référence (Sref) : C'est la surface utilisée comme base pour de nombreux calculs réglementaires. Elle se décline en deux catégories :
La Surface Habitable (SHAB) est définie par l'article R. 111-2 du Code de la construction et de l'habitation. Elle exclut certains éléments tels que :
La Surface Utile (SU), quant à elle, s'applique aux bâtiments non résidentiels. Elle prend en compte les espaces chauffés à plus de 12°C ou refroidis à moins de 30°C, excluant de manière similaire les garages par exemple. Les poteaux et locaux techniques sont également déduits de cette surface.
Type de surface | Usage | Particularités |
---|---|---|
SHAB | Habitation | Exclut les murs, combles non aménageables, etc. |
SU | Non résidentiel | Inclut les espaces chauffés/refroidis, exclut les locaux techniques |
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Dans le cadre de la RE2020, plusieurs notions énergétiques sont primordiales. Nous allons nous pencher sur deux d'entre elles : l'autoconsommation et la période d'étude de référence.
L'autoconsommation est un concept clé dans l'optimisation énergétique des bâtiments. Elle désigne la quantité d'électricité produite sur site et consommée directement par le bâtiment. Le taux d'autoconsommation est un indicateur crucial :
La Période d'Étude de Référence (PER) est un autre concept fondamental. Il s'agit de la durée de vie conventionnelle du bâtiment prise en compte dans les calculs réglementaires. Cette période permet d'évaluer l'impact environnemental à long terme des choix de construction.
Nous, experts en génie civil, savons que ces notions sont essentielles pour optimiser la performance énergétique des bâtiments sur le long terme.
Les parkings occupent une place particulière dans la réglementation environnementale. Qu'ils soient clos, couverts ou à ciel ouvert, leur impact énergétique et environnemental doit être pris en compte. Voici les points essentiels à retenir :
Consommation énergétique : Les systèmes de ventilation et d'éclairage des parkings sont comptabilisés dans le bilan énergétique du bâtiment. Cela inclut :
Impact environnemental : Dans le volet environnemental de la RE2020, les composants des parkings sont pris en compte dans la contribution « composants ». Cela signifie que les matériaux utilisés pour leur construction et leur aménagement sont intégrés dans l'analyse du cycle de vie du bâtiment.
En 2023, une étude de l'ADEME a révélé que les parkings représentaient en moyenne 15% de la consommation énergétique totale des bâtiments tertiaires. Ce chiffre souligne l'importance de concevoir des espaces de stationnement éco-efficients.
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Certains espaces ou usages nécessitent des définitions particulières dans le cadre de la réglementation environnementale. Examinons deux concepts significatifs : les constructions provisoires et les locaux à usage de process.
Les constructions provisoires sont définies par l'article R*. 421-5 du Code de l'urbanisme. Elles incluent :
Ces constructions bénéficient souvent d'exemptions ou d'adaptations dans le cadre de la RE2020, compte tenu de leur nature transitoire.
Les locaux à usage de process représentent une catégorie particulière dans la réglementation. Il s'agit d'espaces dont les conditions climatiques sont dictées par des besoins spécifiques liés à des processus industriels ou de conservation. Leurs caractéristiques principales sont :
La prise en compte de ces espaces dans les calculs réglementaires nécessite souvent des approches sur mesure, reflétant leur nature particulière et leurs besoins énergétiques spécifiques.
Pour terminer notre exploration des définitions clés de la réglementation environnementale en construction, rappelons quelques points essentiels :
La notion d'entité programmatique est cruciale. Elle désigne un ensemble d'espaces dédiés à une même activité sous la responsabilité d'un même maître d'ouvrage. Cette définition permet de délimiter clairement le périmètre d'application de la réglementation pour chaque projet.
La température normale d'utilisation est un autre concept important. Elle correspond à la température intérieure lorsque le bâtiment est utilisé conformément à sa destination prévue. Cette notion est essentielle pour calibrer les systèmes de chauffage et de climatisation de manière efficiente.
Enfin, n'oublions pas que la RE2020 s'inscrit dans une démarche globale de réduction de l'impact environnemental du secteur du bâtiment. Selon le Ministère de la Transition Écologique, ce secteur représente 44% de la consommation énergétique nationale en 2020. La maîtrise de ces définitions est donc cruciale pour contribuer efficacement à la transition écologique.
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La Surface de Référence (Sref) est la base des calculs réglementaires pour évaluer la performance énergétique et environnementale d’un bâtiment. Elle se divise en :
L’autoconsommation désigne la quantité d’électricité produite localement (via panneaux solaires) et consommée sur place plutôt que réinjectée dans le réseau.
Les parkings et locaux techniques sont intégrés dans l’analyse environnementale car :
Selon l’ADEME, les parkings représentent jusqu’à 15% de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires, d’où l’importance d’adopter des solutions éco-responsables comme des systèmes LED et une ventilation optimisée.
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